- Photographie
Une étendue de sable muette et immobile puis la mer immense et infinie.
De mes échappées du front de mer, je glane les ambiances hors saison d’un littoral apaisant
aux heures où la lumière séduit.
La solitude heureuse du promeneur : hymne à tous ces temps calmes et précieux lors desquels il arrive que l’on observe la mer
et le ciel qui prolonge ses flots. à l’endroit où l’eau s’arrête, il y a ces horizons qui invitent à la rêverie ou alors qui nous plongent dans de jeunes souvenirs incisifs et pointus qu’on aimerait plus doux et plus lointains.
De cette ligne naissent les possibles. Le bord de mer comme un refuge immense de liberté, une méditation pour l’avenir. A marée haute, les ourlés d’écume indécis caressent le sable.
à marée basse, une flaque d’huile, des étendues sablonneuses à perte de vue et les cerfs-volants qui volent au vent. Il y a des bancs qui vous attendent, il y a des bateaux oubliés, il y a des lumières qui enchantent et des rochers qu’on croirait déposés. Aux bords de mer, à l’heure où la brise se tait, l’air est léger et les siestes sont savoureuses.
Il y a des tristesses et des joies, il y a des temps suspendus, des virgules, des soupirs et surtout des moments où l’on met le quotidien sur pause.
La Bretagne des couleurs douces, des formes souples ; la Bretagne empreinte de tendresse.